En fonctionnement normal l'eau potable provient majoritairement de l'usine de potabilisation de l'Andrable située sur la commune de la Chapelle en Lafay. Cette usine moderne, mise en service en 2018 peut produire jusqu'à 800 m3/j. Sur le même secteur est également réalisé un achat d'eau d'environ 100 m3/j provenant des captages de La Chapelle en Lafaye.
Pour compléter les besoins (mini 200 m3/j) et en cas de secours plus important, un achat d'eau est réalisé au SYMPAE au lieu-dit Le Vert sur la commune de Bas en Basset. L'eau est remontée jusqu'au réseau du SIAEP passant d'une altitude de 470m à 970m grâce à une série de deux stations de pompage.
Le secteur de Cessieux à Chambles possède sa propre ressource complétée par un achat d'eau provenant de Saint Just Saint Rambert.
Le réseau de canalisations est important et complexe : plus de 307 km de différents diamètres et matériaux, sans compter les branchements (environ 4540).
A cela s'ajoutent tous les équipements nécessaires au bon fonctionnement : vannes, ventouses (évacuation de l'air dans les canalisations), réducteurs de pression, compteurs, débitmètres de sectorisation...
Côté stockage, le système du SIAEP est composé de 30 cuves réparties dans 21 réservoirs. Au total 8986 m3 sont stockés, représentant 6 jours de consommation moyenne. Chaque année les cuves sont vidées pour être inspectées, nettoyées et désinfectées avant remise en eau.
Ces réservoirs sont pour la plupart équipés d'une télésurveillance permettant de connaître le niveau de l'eau dans les cuves, les débits entrants et sortants ainsi que l'intrusion de personnes en dehors des interventions de l'exploitant.
Afin d'alimenter certains hameaux ne possédant pas assez de pression, ou pour remonter de l'eau vers des réservoirs, 9 surpresseurs sont répartis sur le territoire. Ils sont équipés de pompes et de bâches de stockage.
Tous ces équipements et ouvrages ont besoin d'être entretenus, réparés et renouvelés plus ou moins régulièrement. C'est un travail conjoint entre le Syndicat et le délégataire SAUR.
En moyenne 1100 m3 par jour sont mis en distribution pour une consommation de 900 m3. La différence représente les volumes perdus par les fuites et les besoins techniques (purges des réseaux, essais des poteaux incendie...).
La réglementation impose un rendement minimum aux réseaux d'eau potable. Cet indicateur représente le rapport entre les volumes produits et les volumes consommés. Il est variable suivant le caractère urbain ou rural du service.
Sur le Syndicat le rendement doit dépasser 66%. Depuis plusieurs années il est en moyenne de 85%.
L'indice linéaire de pertes est également très satisfaisant : 0,6 m3/j/km de réseau. Cet indicateur est considéré comme bon quand il est inférieur à 1,5 en milieu rural.
Ces bons résultats sont le fruit de plusieurs démarches entreprises par le SIAEP et l'exploitant SAUR :
Afin de continuer à réduire les fuites, le Syndicat et SAUR sont en train de rajouter 5 compteurs de sectorisation supplémentaires sur des zones encore trop étendues.
Le renouvellement des canalisations doit encore se poursuivre mais représente des coûts très importants et non subventionnés.